Gendarmes et voleurs

Deux équipes, des joueurs-gendarmes et des joueurs-voleurs, s’opposent sur un terrain délimité où il est possible de se cacher. Nettement moins nombreux, les gendarmes recherchent les voleurs, et ils tentent de les arrêter
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Média secondaire

Quand un gendarme touche un voleur, il l’emmène dans la prison. Tout prisonnier peut être libéré par le simple toucher d’un voleur. La partie s’achève quand tous les voleurs sont capturés.

Caractéristiques

Terrain: Il doit donner lieu à suffisamment de cachettes et être assez grand pour permettre des courses rapides. Pour ce jeu, un terrain en pleine nature convient parfaitement. Des éléments naturels peuvent alors être utilisés pour en fixer les limites, (lisière d’une forêt, sentiers, rochers, …).
Si le jeu se déroule dans un environnement urbain, une grande cour de récréation peut suffire pour une vingtaine de joueurs. L’ensemble des participants décide de l’emplacement de la prison qui restera identique lors de toute nouvelle manche.

Effectif: Deux équipes, d’effectif inégal sont constituées. Le nombre de gendarmes doit être inférieur à celui des voleurs : un tiers ou un quart des joueurs, par exemple, peut représenter l’équipe des gendarmes.

Le jeu commence

Les gendarmes se réunissent au sein de l’espace réservé à la prison. Ils ferment les yeux et comptent à voix haute jusqu’à cinquante pour laisser le temps nécessaire aux voleurs de s’éparpiller et se cacher.

Déroulement du jeu

Dès que les gendarmes ont fini de compter, ils partent à la recherche des voleurs pour les toucher afin de les capturer. Quand un gendarme touche un voleur, il l’accompagne jusqu’à la prison en le tenant par le bras. Ce prisonnier attendra qu’un voleur en liberté parvienne à le toucher pour être libéré. Un voleur qui vient de délivrer la chaîne des prisonniers reste vulnérable : il peut être fait prisonnier à son tour.

Les gendarmes peuvent choisir de surveiller les prisonniers ou de partir à la recherche des voleurs. Les voleurs capturés peuvent se donner la main pour former une chaîne dont le premier élément au moins pose un pied dans la prison.

Ainsi, tous les joueurs de la chaîne peuvent être libérés simultanément si un voleur en liberté vient toucher un maillon de la chaîne

Le jeu s’achève

La partie se termine quand tous les voleurs sont faits prisonniers. Une nouvelle partie peut commencer, les deux équipes ayant permuté leurs rôles de gendarmes et de voleurs.


Autre manière de jouer

Lorsque les prisonniers font une chaîne, si l’un d’eux parvient à toucher l’un des gendarmes avec un pied, tous les joueurs de la chaîne sont libérés.

Remarques pédagogiques

Après la constitution des équipes, il est bon de laisser un peu de temps aux joueurs. Ils pourront se familiariser avec le terrain (limites, obstacles, cachettes, ...), et s’accorder sur un choix stratégique.


Il est important que l’animateur adapte les effectifs respectifs des deux camps afin que l’affrontement dissymétrique soit équilibré, c’est-à-dire que le pouvoir de prise des gendarmes laisse au voleur de réelles ressources de fuite et de délivrance.


Us et coutumes

En Suisse italienne, pour constituer les équipes, une formule originale de désignation fait partie de la coutume : un joueur ferme les yeux et s’accroupit en tournant le dos aux autres joueurs. L’un d’eux vient se placer devant lui, en regardant l’ensemble des joueurs, puis il pointe quelqu’un du doigt et demande au joueur accroupi : « gendarme ou voleur ? ». Ce processus se répète jusqu’à l’attribution d’un rôle à tous les joueurs.

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