Du Bruit Dans l’Arène (vues de l’intérieur)

Regards introspectifs non exhaustifs sur un événement annuel qui prend du sens en prenant de l’ampleur. Un bilan, une évaluation, une analyse livrés par des membres de l’équipe organisatrice des Ceméa d’Occitanie. Il s’est passé quelque chose les 7 et 8 juin 2019 à Montpellier
Média secondaire

Au premier abord il s’agit d’un festival de musique comme les autres, à l’approche de l’été dans la brise tiède du sud de la France. Et puis lorsqu’on entend les créateurs et créatrices s’exprimer, on perçoit chez eux, chez elles, l’idée que c’est tout autre chose et que sous la plage il y a des pavés avec l’engagement politique que cela signifie. Il s’agit bien d’éducation et d’un projet qui dure, qui s’enrichit au-delà des aspérités, des empoignades, des concessions. Il s’agit bien d’une aventure éducative qui sait convier les invités à une réflexion sur l’avenir. Il s’agit bien de quelque chose en cours qui ne demande qu’à s’étoffer dans le giron nourricier de l’éducation populaire. On y retrouve aussi et surtout tous les ingrédients qui font le festin de l’éducation nouvelle.


«Construire un château fort, jeu merveilleux ou travail d'esclave. Tout est dans la manière». Cet aphorisme de Fernand Deligny qu’arborent, sur leurs tee-shirts rouges, les bénévoles du festival Du Bruit Dans l’Arène, à Montpellier, illustre bien la démarche de l’évènement porté par les Ceméa Occitanie, depuis maintenant trois ans.

Si le « DBDA », sobriquet donné par les plus aguerris, est pensé comme une grande réunion festive et engagée, il est également un fabuleux terrain d’apprentissage et d’expérimentation pour les militant∙e∙s qui le construisent pièce par pièce.

Aussi, les 7 et 8 juin 2019, à l’occasion de la troisième édition du festival, près de 3 000 festivalier∙e∙s, 37 artistes, 229 partenaires associatifs (pour 43 associations présentes), 5 intervenant∙e∙s sur les tables rondes et une centaine de bénévoles étaient réuni∙e∙s au Clot Barlet, enceinte des Ceméa Occitanie. Au-delà des chiffres, ces quelques articles vous proposent une plongée au cœur de cette aventure collective, résolument ancrée dans l’éducation nouvelle.

Sarah Prodeo, militante aux Ceméa Occitanie


Genèse et contexte politique du festival, Olivier Soulairol

Le village des possibles, Agathe La Roque

Les influences de la pédagogie institutionnelle dans l’organisation du DBDA, Florent Votovic

Dans les coulisses du festival, Sarah Prodeo

Un terrain d’expérimentation et de formation, Rémi Prodeo

L’apprentissage de la prise de décision collective, Sarah Prodeo

La demi-heure, Louisa Meeshaert

Les émissions des CEMÉA Occitanie sur Radio Clapas

Comme d’autres grandes structures avant elle, c’est aux Ceméa Occitanie de devenir partenaire de Clapas avec une émission mensuelle animée par Charlotte Salvo. L’objectif? (Re)découvrir l’éducation populaire, l’éducation nouvelle, les formations et les actions proposées par les Ceméa Occitanie. Mais aussi des livres, des films et les dernières actualités, à travers le moment culturel. Cette émission c’est surtout un sujet d’actualité, des invités et de la musique et le soutien à toutes les initiatives qui visent à favoriser le dialogue et la réflexion collective de la société civile.

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