Et on peut aussi inventer d’autres variantes.
Roi, dame, valet : une variante du ballon prisonnier
Une variante du traditionnel jeu de cour qui mène à des stratégies plus complexes avec des personnages à découvrir et des actions à organiser en fonction d’un nombre de points à gagner.
Règles du jeu : Pour faire gagner des points à son équipe, il faut toucher les joueurs et joueuses adverses avec le ballon. Le roi vaut 50 points, la dame 30 et le valet 10.
Média secondaire
Public : à partir de 8-10 ans, jeu en 2 équipes de même effectif, 7-12 personnes maximum
Terrain : 1 terrain rectangulaire plat et dégagé et surtout adapté à l’effectif ; avec un contour délimité et séparé par une ligne médiane.
Durée : 20 à 30 minutes
Matériel : 1 ballon (si possible en mousse)
But du jeu : Chaque équipe doit marquer 200 points exactement. Si une équipe comptabilise plus de 200 points elle perd la partie.
Avant de débuter la partie, chaque équipe désigne secrètement trois personnages invincibles, à savoir : le roi (valant 50 points), la dame (30 points) et le valet (10 points).
Comme au ballon prisonnier, un joueur ou une joueuse doit toucher l’adversaire avec le ballon avant qu’il ne tombe au sol
Si le roi, la dame ou le valet sont touchés, ils doivent alors se désigner à haute voix pour faire remporter des points à leur équipe. Ces personnages à statut particulier restent dans leur espace.
Tous les autres joueurs et joueuses atteint·es par le ballon rejoignent la prison, derrière la ligne de fond de terrain de l’adversaire. Ils auront la possibilité de se délivrer et de regagner leur camp initial en récupérant les balles perdues et en touchant un·e adversaire.
Si c’est un roi, une dame ou un valet, qu’ils touchent, leur équipe marquera alors le nombre de points correspondant.
Un jeu évolutif
On peut mettre le roi, la dame ou le valet en prison comme les autres joueurs et joueuses. On peut aussi jouer selon un temps donné et l’équipe gagnante sera celle qui aura le plus de points au coup de sifflet.
Ces deux variantes conduisent à des stratégies de jeu différentes. Lorsque le ballon est gobé (c’est-à-dire récupéré par le joueur ou la joueuse préalablement visée), c’est le lanceur qui est constitué prisonnier.
On peut aussi donner une valeur de cinq points aux autres joueurs et joueuses.
On peut enfin permettre aux prisonnier·es de glisser sur les trois côtés du camp adverse.
