Ballon prisonnier inclusif

Le Ballon prisonnier ? tout le monde connaît ce jeu. Pourtant, il existe des variantes qui enrichissent le jeu et prennent mieux en compte les capacités physiques de chaque enfant sans perdre la motivation des joueurs.
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Média secondaire

Terrain : Extérieur

Durée : 30 minutes

Objectif : Faire prisonnier tous les joueurs de l’équipe adverse.Si à la fin du temps de jeu ce but n’est pas atteint, l’équipe ayant le moins de joueurs prisonniers est déclarée gagnante.

 

Cemea

Le jeu commence : Les équipes sont réparties en deux camps. Il faut lancer le ballon pour toucher les joueurs adverses sans sortir de son camp. Si un joueur est touché, il est fait prisonnier.

Déroulement du jeu : Les prisonniers se répartissent le long des lignes du camp adverse dans l’ordre où ils ont été pris. Pour se délivrer, ils doivent toucher un adversaire avec le ballon. Un joueur ne peut pas se déplacer avec la balle.Lorsqu’un prisonnier réussit son tir, il ne se délivre pas lui-même, mais il délivre le prisonnier le plus ancien.


Le jeu s'achève : Il faut faire prisonnier tous les joueurs de l’équipe adverse. Si à la fin du temps de jeu ce but n’est pas atteint, l’équipe ayant le moins de joueurs prisonniers est déclarée gagnante.


Remarque pédagogique : Si le Ballon prisonnier traditionnel semble un jeu dynamique, il faut regarder plus précisément l’attitude et le rôle de chaque enfant au cours d’une partie. Bien souvent, celui ou celle qui n’est pas très efficace pour lancer la balle ou l’éviter se fait toucher d’entrée et n’arrive pas à se délivrer.

Ensuite, on évite de lui passer le ballon, ou les autres lui suggèrent de le donner à un joueur plus efficace, afin d’éviter de « perdre » une chance. Une situation qui amène certains enfants à se comporter plus en spectateurs qu’en joueurs. La simple modification d’une règle peut changer bien des choses. Le fait qu’un prisonnier ne se délivre pas, mais délivre le prisonnier le plus ancien rompt complètement avec une logique d’efficacité directe et amène d’autres stratégies de jeu.

Les changements de statuts durant la partie sont beaucoup plus fréquents. Ne pas avoir une action directe sur sa délivrance favorise une coopération et un sens de jeu plus collectif avec des passes. La répartition des prisonniers tout autour du terrain amène aussi à penser l’espace différemment et à favoriser la circulation de la balle. Le fait qu’un joueur ne puisse pas se déplacer avec la balle favorise les passes et la coopération. Faire en sorte que chacun puisse avoir une place et un rôle actif en conservant l’intérêt de la partie et la motivation des joueurs est l’essence même d’un jeu inclusif.