LA MÉDIATHÈQUE ÉDUC’ACTIVE DES CEMÉA

Lutter contre les discriminations, ça s’apprend (parcours pour les jeunes)

Nos sociétés sont en proie à la discrimination, au racisme, à l’homophobie, à la xénophobie, et aux inégalités : à l’école, dans la rue, chez soi, dans le sport, au travail, sur internet… S’informer et lutter contre les discriminations, est de la responsabilité de chacun·e.
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Média secondaire

Image par Ohmydearlife de Pixabay


 

parcours réalisé avec la contribution des ceméa, amnesty international et l'association le crayon

 

Ce parcours a été réalisé par Alice Chisin, avec en compléments, des ressources des Ceméa, d’Amnesty International, de l’association Le Crayon et le soutien du ministère de la Culture (Secrétariat général / Service de la coordination des politiques culturelles et de l’innovation) et la DILCRAH.


Introduction

Cemea

Tous les êtres humains, naissent libres et égaux en dignité et en droits. C’est du moins un principe énoncé dans plusieurs textes internationaux et nationaux, tel que dans l’article 1 et 2 de la déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948, ainsi que la convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Encore souvent, ce principe d’égalité n’est pas respecté partout dans le monde.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale et de la création de l’ONU (Organisation des Nations Unies), les dirigeants du monde entier signe en 1948, la déclaration universelle des droits de l’homme, garantissant les droits inaliénable de chaque individu.

La déclaration constitue la première affirmation mondiale de la dignité et de l’égalité, fondamental à tous les êtres humains. Elle indique ainsi que l’ensemble des droits et libertés énoncé dans ce texte, sont garantis à tous les êtres humains, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de propriété, de naissance ou de toute autre situation. (Article 2)

Bien que des progrès importants aient été réalisés au fil des ans, nos sociétés demeurent en proie à la discrimination, au racisme, à l’homophobie, à la xénophobie, et aux inégalités. Ces derniers peuvent prendre place à l’école, dans la rue, chez soi, dans le sport, au travail, sur internet…

S’informer et lutter contre les discriminations, est une responsabilité incombant à tous citoyens.

 

Ce parcours propose d’aborder la question des discriminations à travers trois axes:

 

  •     La discrimination, de quoi parle-t-on ? Que nous apprend l’Histoire ?
  •     Qu’en est-il de la lutte contre les discriminations dans le monde ? Sommes-nous tous égaux ?
  •     Peut-on tout dire sur les réseaux sociaux numériques ?

I- C’est quoi une discrimination ?  Définition et origines


a. Qu’est-ce qu’une discrimination ?

La discrimination, est le fait de traiter différemment une personne par apport à une autre, dans une situation comparable, en raison de son origine, de son sexe, de son orientation sexuelle, de son opinion politique, de son âge, des convictions religieuses, de l’apparence physique, etc.  

Les discriminations prennent place dans l’accès à l’éducation, à l ‘emploi, au logement, aux soins, etc. 

     On distingue deux grandes formes de discrimination :

  • La discrimination directe : est le fait de traiter une personne de manière moins favorable qu’une autre ne l’est, ne l’a été ou ne le serait dans une situation comparable, en raison d’une caractéristique qui est protégée par la loi. C’est par exemple le cas si la candidature d’une personne à un emploi est refusée en raison de sa couleur de peau, de sa religion, de son orientation sexuelle...
  • La discrimination indirecte : est une pratique, un critère, une mesure ou encore une politique qui en apparence est neutre, mais qui, en réalité, désavantage les membres d’un groupe précis.  Par exemple, si les animaux sont interdits dans un supermarché, cela signifie qu’une personne malvoyante accompagnée d’un chien d’assistance ne peut pas y avoir accès non plus.
b. Des stéréotypes, préjugés, aux discriminations : 

Les stéréotypes se définissent comme étant des «croyances à propos des caractéristiques, attributs et comportement des membres appartenant à certains groupes.». Qu’ils soient positifs ou négatifs, les stéréotypes, ont tendance à uniformiser les personnes appartenant à un même groupe. On suppose ainsi que des personnes présentant les mêmes caractéristiques partagent des attributs communs. En d’autre termes une personne aura une opinion toute faite sur une autre en raison de son identité.

Ex : Les asiatiques sont fort en mathématique, Les noirs savent danser et on le sens du rythme…. 

Les stéréotypes associés à un groupe de personnes ont tendance à conduire au développement de préjugés. 

Les préjugés, sont une «opinion préconçue relative à un groupe de personnes donné ou à une catégories sociale.», se basant dans la majorité des cas sur un stéréotype. 

Les stéréotypes et les préjugés, peuvent ainsi orienter nos actions, de manières conscientes ou inconscientes. 

Nous sommes tou·te·s imprégné·e·s de stéréotypes (les filles aiment le rose, les garçons le bleu…) et influencé·e·s par des préjugés, et ce quelle que soit notre identité, notre éducation ou notre appartenance à un milieu social.

 

≈ Consigne 1 : Notez en équipe quels sont les messages clés de cette vidéo


≈ Consigne 2 : A vous de trouver d’autres stéréotypes 


≈ Consigne 3 : Déconstruire des stéréotypes

En binôme, choisissez un stéréotype, puis expliquez votre choix et ce que vous en pensez. Vous serez ensuite invité·e·s à dessiner un contre-exemple inspiré de votre vie personnelle, d’un film ou d’un livre.


II- Quiz : En quoi ces actes sont-ils discriminants… ou pas ?


En appui d’images rencontrées sur internet, ce quiz vous invite simplement à questionner ce que l’on peut ou non publier sur les réseaux sociaux, au nom de la liberté d’expression et de ses limites.

Ces cas questionnent notre responsabilité individuelle dans les propos que nous publions, commentons, partageons sur internet.

Les réponses possibles du quiz

  • Je ne partage pas, c’est une incitation à la haine et à la violence
  • Je ne partage pas, c’est une forme de discrimination
  • Je ne partage pas, c’est une injure ou une insulte
  • Je partage, c’est une opinion
  • Je partage, c’est une caricature

Après le quiz, recherchez quelques réponses à vos questionnements dans les chapitres suivants.

Quiz

Je partage ? Je ne partage pas ?
C'est parti !

III- Quelques repères historiques et quelques figures emblématiques de la lutte contre les discriminations


Comprendre la Déclaration des Droits Universelle – vidéo d’Amnesty
→ Comprendre la Loi Gayssot - 1990

Proposition de loi, tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.
 

≈ Consigne : Choisissez un personnage, consultez les liens de présentation, recherchez en quoi le contexte de l’époque explique son combat et les résistances qu'il a rencontrées.

 

→ Olympe de Gouge (1748-1793)

Olympe de Gouge, s’engagea dans de multiples combats contre les discriminations sociales et politiques… L’instauration du divorce, des droits pour les ouvriers au chômage, pour l’égalité des sexes, pour l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort.

→ Jean Moulin (1899-1943)

Figure emblématique de la résistance française, durant la seconde guerre mondiale.  Jean moulin, s’illustre par son combat contre les nazis et l’antisémitisme.

→ Simone de Beauvoir (1908-1986)

Grande figure du féminisme, elle jouera un rôle important dans le combat pour la libération des femmes. Son livre « le deuxième sexe » est l’un des plus grands livres de la philosophie contemporaine sur la théorie du genre et  l’égalité homme/femme. Elle fera partie des 343 signataires du « Manifeste des 343 », aux côté de Gisèle Halimi. En 2018, elle est la première femme à rentrer dans la Pléiade (collection majeure de l’édition française).

→ Rosa Parks (1913-2005)

Fervente militante des droits civiques, elle devient une icône de la liberté et héroïne de la lutte contre la discrimination raciale de toute une nation. Elle a le courage de dire « NON » à la ségrégation raciale qui sévissait aux États-Unis.

→ Aimé Césaire (1913-2008)

Aimé Césaire était un humaniste actif et concret qui a défendu tous les opprimés de la Terre.

→ Nelson Mandela (1918-2013)

Nelson Mandela, a consacré sa vie à la liberté, la solidarité, la paix entre les peuples.

Nelson Mandela a triomphé des obstacles pour l’abolition de l’apartheid, non seulement de son peuple, mais aussi celui de tous les exilés, exclus, résistants…

→ Ginette Kolinka (1925 - …)

Ginette Kolinka, ancienne déportée du camp d’Auschwitz-Birkeneau, consacre sa vie à la lutte contre l’antisémitisme. Elle poursuit depuis plus de 20 ans, son travail de mémoire auprès des jeunes, afin de les sensibiliser aux dangers de la montée actuelle de l’antisémitisme.

Simone Veil (1927-2017)

Fervente militante des droits des femmes, elle obtiendra le droit à l’IVG en 1974, et sera l’une des premières femmes à revendiquer le droit de « tout faire » et la parité entre les hommes et les femmes. Simone Veil est devenue un véritable symbole de la liberté des femmes dans le monde entier.

→ Gisèle Halimi (1927- 2020)

Avocate, et figure emblématique du féminisme. Gisèle Halimi, à fait de sa vie un combat permanent pour le droits des femmes. Elle fera partie des 343 signataires du « Manifeste des 343 », aux côté de Simone de Beauvoir, Jeanne Moreau, Françoise Sagan,…, réclamant la légalisation de l’avortement.

→ Harvey Milk (1930-1978)

Conseiller municipal de San Francisco, Harvey Milk est le premier homme politique américain ouvertement homosexuel. Fervent militant pour les droits LGBT, il est assassiné en 1978 par un opposant politique.

→ Gloria Steinem (1934 -…)

Icône féministe, Gloria Steinem se bat depuis plus de cinquante ans pour l’égalité des femmes aux Etats-Unis. Elle co-fonde en 1971, le premier magazine féministe, intitulé “MS.”

→ Angela Davis (1944 -…)

Incarnation du black power dans une Amérique en proie à la ségrégation raciale, Angela Davis milite depuis les années 60 pour la justice sociale.

Angela Davis est devenue dans les années 1970 l'icone de la lutte pour les droits civiques aux U.S.A.

→ Linda Brown (1942-2018)

Enseignante et militante du mouvement des droits civiques afro-américain. Elle a été au cœur d’une des victoires historiques de la lutte pour les droits civique des Noirs. Celle du 17 mai 1954, déclarant la ségrégation raciale dans les écoles publiques contraire à Constitution. Elle fonde en 1988, avec sa sœur, « La Brown Fondation » afin de poursuivre la lutte contre les ségrégations et les ségrégations scolaire aux USA.

→ Sylvia Ray Rivera (1951-2002)

Sylvia Ray Rivera, militante transgenre, s’est battue sans relâche pour les droits des personnes transgenre et non genré. Figure emblématique des émeutes de Stonewall, elle fera partie du mouvement pour les droits LGBTI+ et fondera avec Marsha P.Johnson, le groupe d’entraide « STAR » (Street Transvestite Action Revolutionaries) venant en aide aux Drags Queens et aux femmes trans non-blanches et  sans-abri.

→ Mary Akrami (1976 -...)

Figure emblématique des droits des femmes et des filles Afghanes, elle fut la première femme à venir en aide aux femmes fuyant les violences familiales ou conjugales. Contrainte à l’exil, suite à l’arrivée des Taliban en 1996, elle crée un réseau d’écoles pour les femmes Afghanes réfugiées au Pakistan.  En 2002, de retour en Afghanistan, elle crée le Centre de développement des femmes, et ouvre près de 27 refuges dans le pays, pour les femmes victimes de violences domestiques ou de mariages forcés. Près de 20 000 femmes ont pu être aidés et soutenues depuis la création de ces refuges.  Après 20 ans de lutte, le retour des Taliban au pouvoir en août 2021, à déjà causé la fermeture d’un grand nombre de ces refuges dans le Nord du pays. Restée en Afghanistan, elle continue son combat au péril de sa vie.

→ Loujain Al-Hathloul (1989- … )

Loujain Al-Hathloul, figure emblématique de la lutte pour les droits des femmes en Arabie-Saoudite, se bat pour mettre fin à un système répressif de tutelle masculine et revendique le droit pour les femmes de conduire. Elle sera incarcéré en 2018, pour avoir bravé cette interdiction et relâché en février 2021.

Pour ses combats, elle se verra décerner le Prix liberté en 2020, à l’occasion de la 3ème édition du Forum «  Normandie pour la paix ».

→ Zharifa Ghafari (1992 - ...)

Figure emblématique des droits des femmes et de la résistance face aux talibans en Afghanistan. Maire de Maidan Shahr à 26 ans. Elle fut l’une des premières femmes maires dans le pays. Pour avoir eu le courage de se présenter et de s’engager politiquement en étant une femme, elle a été visée par de nombreuses menaces de mort par les Talibans. Exilée en France, elle continue de se battre pour toutes les femmes qui seront empêchées d’être libre, de travailler, aller à l’école,…


Journées de lutte contre les discriminations :  

Chaque premier jeudi du mois de novembre : Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école
24 janvier : Journée internationale de l’éducation
1 mars : Journée zéro discrimination
8 mars : Journées internationale pour les droits des femmes
21 mars : Journée mondiale contre la discrimination raciale
8 avril : Journée internationale des Roms
26 avril : Journée de visibilité lesbienne
17 mai : Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie


IV- Qu’en est-il de la lutte contre les discriminations dans le monde ?


Qui dit discrimination, dit souvent inégalité. Aujourd’hui, des millions d’hommes et de femmes subissent chaque jour toutes sortes discriminations, liées à leurs origines ethniques, religieuses, leurs orientations sexuelles, leurs genres, etc.

Les motifs varient d’un pays à l’autre, mais les personnes discriminées subissent toutes des traitements qui ont des conséquences concrètes au quotidien. Considéré·e·s comme différent·e·s par certain·e·s, ils et elles sont privé·e·s de droits fondamentaux : le droit d’être libre et égal ; le droit à la vie ; le droit de ne pas être discriminé·e ; le droit de n’être ni torturé·e ni traité·e de façon inhumaine ; le droit de ne pas être détenu·e injustement,... 

Quelques chiffres repères :

76

C’est le nombre de pays dans lesquels, être homosexuel est illégal. En Iran, en Mauritanie, en Arabie Saoudite, au Soudan, au Yémen ou aux Émirats Arabes Unis, l’homosexualité est passible de la peine de mort. Dans d’autres États, être homosexuel est un crime qui conduit à la prison.

40

C’est le nombre de crimes de haine envers des personnes de la communauté LGBTQ+  ayant été recensés en Italie par l’observatoire pour la protection contre les pratiques discriminatoire du ministère de l’intérieur entre 2010 et 2013.

2400

C’est le nombre de roms ayant été expulsé·e·s de leur campement en France entre juillet et août 2020. Dans de nombreux pays, ils sont souvent expulsés de leurs campements. Depuis 2010, des mesures d’éloignement des roms de nationalité étrangère a a été mis en place en France. En 2014, près de 13500 roms ont été expulsé·e·s de leur campement. Les roms sont confronté·e·s à l’intolérance et aux préjugés, favorisant des comportements haineux à leur encontre. Or, les roms sont des citoyens européens et doivent donc avoir accès aux mêmes droits que tout européen.

→ Nul ne doit être privé de ses droits parce qu'il est "différent"

1 000 000

C’est le nombre de ouïhgours aujourd’hui détenus dans des camps de rééducation en Chine. Les ouïghours, une minorité musulmane, victime de violences et d’actes discriminants, depuis plus de vingt ans dans la région du Xinjiang, en Chine. Depuis 2017, la Chine mène une campagne sans précédent de détention de masse visant des ouïghours, mais aussi d’autres groupe ethniques à majorité musulmane. Près d’un million de ouïhgours sont aujourd’hui détenus dans des camps de «rééducation».

4

Le risque d’être victime de meurtre au Canada, est quatre fois plus élevé pour une femme autochtone que pour les autres. 

1001

C'est le nombre de jours passé en prison par l’activiste Loujain Al-Hathloul, après avoir conduit une voiture en Arabie Saoudite en 2017. En Arabie Saoudite, avant le 24 juin 2018, conduire en étant une femme constituait un crime. Malgré l’acquisition de ce droit, le fonctionnement de la société est tel qu’elles ne peuvent l’exercer comme elles le souhaiteraient. Elles sont en effet soumises au contrôle de leur père, mari, frère ou fils, devant leur demander leur autorisation pour travailler, voyager, se marier, etc. De plus, le permis coûte 6 fois plus cher pour une femme que pour un homme.

16 000 000

C’est le nombre de filles qui n’entreront jamais dans une salle de classe (chiffre UNESCO). Un enfant sur six dans le monde, entre six et onze ans n’est jamais entré dans une salle de classe.

L’éducation est un droit pour tous les enfants du monde. Pourtant, aujourd’hui près de 258 millions d’enfants n’y ont pas accès. La pauvreté et le sous-développement sont à la fois une cause et une conséquence de ces inégalités.

→ Tous les enfants du monde ont-ils le droit d’aller à l’école ?

 


V- Lutte contre les discours haineux en ligne


Le racisme et les discriminations ne sont pas des phénomènes nouveaux. Même si ceux-ci sont condamnés publiquement, ils sont souvent tolérés en ligne dans un contexte plus privé. 

Comme tout nouveau moyen de communication, internet comporte autant d’opportunités que de risques en matière de liberté d’expression. L’anonymat donne l’impression aux utilisa·teurs·trice·s qu’internet est un espace de communication où la liberté d’expression est totalement illimitée, laissant place à des comportements désinhibés de la part de ces derniers. Or internet n’est pas pour autant un espace de non-droit et l’incitation à la haine est tout aussi illégale qu’au sein du reste de la société.

Pour rappel tenir des propos haineux, discriminant envers un individu ou un groupe d’individus en raison de son orientation sexuelle, ses origines, sa religion,… est puni par la loi. Ces faits sont passibles d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. (Article 24 de la loi du 29 juillet 1881).

        a. Lutter contre les discours sexistes, raciste et homophobes sur internet : (amnesty France)      
b. Signaler les discours haineux en ligne :

Afin de lutter contre les messages de haine, les réseaux sociaux et les sites d’informations ont mis à disposition de leurs utilisateurs des outils permettant de signaler des contenus qu’ils jugent haineux, afin qu’ils soient supprimés.

En France, il vous est aussi possible de signaler  tout contenu que vous jugez illicite sur internet en vous rendant sur la plateforme du ministère de l’Intérieur « Pharos ».

Comment signaler des contenus haineux sur les réseaux sociaux ?

Les mécanisme d’alerte pour contrer les discours de haine en ligne

Amnesty International

VI- Produire des contre-discours à l’aide de la plateforme Seriously !


Comment réagir face à des propos discriminants, haineux, publiés sur internet, que l’on soit victime ou témoin ? Comment apaiser les dialogues en ligne ?

Les réponses possibles à des messages haineux sont nombreuses et variées. Il existe autant de réponses possibles que de discours. Le contre-discours est une méthode permettant de répondre pacifiquement à des propos haineux.

A l’aide de la plateforme Seriously.ong construisez-vous même votre propre argumentaire pour apaiser les discussions suite à la publication d’un message haineux sur les réseaux sociaux.

Attention ! Une bonne argumentation tient toujours compte du destinataire. Le type d’arguments à utiliser est donc à évaluer en fonction de ce dernier. Mais tous les arguments n’ont pas la même valeur ou la même fonction et il est important d’être capable d’ajuster son argumentation en fonction de la personne qui vous fait face.

≈ Consigne : Choisissez une publication haineuse sur les réseaux sociaux, et construisez votre contre discours à l’aide des arguments et ressources proposés sur la plateforme Seriously.

VII. Lutter contre les discriminations… ça s’apprend !


→ Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme :

Du 21 au 28 mars, la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme valorise l’engagement des institutions et des acteurs de la société civile en faveur des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

→ Prix  « Non au harcèlement » :

Le prix « Non au Harcèlement » est organisé par le ministère de l’Éducation nationale avec le soutien de la mutuelle MAE. Il a pour objectif de donner la parole aux jeunes des écoles, collèges, lycées et structures péri et extrascolaires pour qu'ils s’expriment collectivement sur le harcèlement à travers la création d’une affiche ou d’une vidéo.

→ Prix Liberté Normandie :

Le Prix Liberté est un projet pédagogique de sensibilisation à la liberté, à la paix et aux droits de l’Homme. C’est un projet de la région Normandie et de l’institut international des droits de l’Homme et de la paix. Le Prix Liberté invite les jeunes de 15 à 25 ans en France et dans le monde entier, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat exemplaire en faveur de la liberté.

→ Festival International du Film d’Education :

Chaque année depuis 16 ans, le Festival International du Films d’Education, propose un large choix de films, courts, moyen, longs métrage, fictions, animations, documentaires, durant 5 jours à Evreux. 

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Dans une vie agitée, Copi est un père qui tente d’enseigner à son fils Paste, la voie « normale », mais… qu’est-ce qui est « normal » ?

In a Heartbeat - Dans un battement de coeur

Un jeune garçon ne parvient plus à retenir son cœur qui décide de déclarer son amour au garçon de ses rêves.


VIII- Face aux discriminations, qui contacter ?


  •  08 victimes -  Numéro national d’aide aux victimes :

 08 842 846 37 (appel gratuit 7j/7 de 9h à 21h ou 08victimes@inavem.org

  • Le Défenseur des droits : 

Par téléphone au 09 69 39 00 00 

Par le formulaire de saisie en ligne : https://www.defenseurdesdroits.fr/

  • Plateforme de signalement des violences sexistes et sexuelles: 

signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr  (plateforme accessible 7j/7J et 24h/24)

  • Pharos - Plateforme pour signaler des faits illicite sur internet

https://www.internet-signalement.gouv.fr

  •  Anti discrimination- Plateforme d’écoute pour les victimes et témoins d’actes discriminants

https://www.antidiscriminations.fr ou 3928 (du lundi au vendredi de 9h à 18h

  • Net Ecoute : numéro national pour les jeunes victimes de violences numériques 

3018 (du lundi au vendredi de 9h à 20h) ou par Tchat  sur 3018.fr, Messenger et WhatsApp.

  • Non au Harcèlement : 

3020 (du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h)