[CURIEUX DE MONTAGNE] La montagne, c’est plein de secrets !

Observations de la faune lors une randonnée en montagne
Média secondaire

Fiche réalisée en partenariat avec la

FFCAM


Les animaux sauvages sont en général discrets, mais ils ont aussi leurs habitudes et leurs quartiers favoris où il est possible de les observer. À la fin du printemps les femelles mettent bas et tout l’été les animaux de la montagne font des réserves pour passer un hiver qui sera rigoureux. On apprendra à les observer sans les déranger. On prendra un grand plaisir à observer les animaux de la montagne et dans le même temps on prendra conscience que la montagne est fragile. On la respecte, on la protège.

Conseils pour l’observation de la faune
  • Un départ matinal augmente tes chances de rencontre avec la faune sauvage.
  • C’est au printemps que les oiseaux t’invitent à leur grand concert. N’oublie pas tes jumelles pour observer à distance.
  • Chut ! Sois discret, ne t’éloigne pas des sentiers qui offrent déjà de belles surprises. Ouvre grand tes yeux et tes oreilles. Si tu es attentif et patient, les animaux te révéleront leurs secrets…
  • L’hiver est une période très difficile pour les animaux. Ne les dérange pas, tu leur ferais dépenser inutilement leur énergie
La montagne ça se respecte !

La montagne ça se respecte

  • Emporter appareil-photos, jumelles et télescopes.
  • En été rechercher dans la boue les traces de sabots, d’empreintes de pattes. Activité de moulages de plâtre.

Prendre contact avec les gardes des Parcs Nationaux qui peuvent encadrer une randonnée

L’éducation par nature

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Pour les plus petits


Observation des marmottes

En été on repère facilement les marmottes à leurs sifflements d’alarme très aigus. On peut si l’on ne s’approche pas trop près, observer, à l’œil nu, les adultes qui montent la garde debout sur leurs pattes arrière ou encore les petits marmottons qui jouent et se bagarrent devant les terriers.

Observation des marmottes


Pour les plus grands


Observation des bouquetins des Alpes

L’observation des bouquetins est relativement aisée. Ils se laissent approcher à quelques mètres. L’été, les femelles, les étagnes, qui ont mis bas de fin mai à mi-juillet, élèvent ensemble les nouveau-nés et les jeunes de l’année précédente. Les mâles sont plus solitaires. Ils s’affrontent parfois dans des combats ritualisés en croisant leurs cornes. Les bouquetins sont fidèles à leur quartier d’hiver et à leur quartier d’été. En France on peut l’observer dans les Alpes du Nord comme dans les Alpes du Sud.
Le bouquetin a le prix d’excellence de la grimpe. Grâce à ses membres puissants, et à ses pieds dont la sole est large et d’une élasticité incomparable, le bouquetin peut se déplacer dans les rochers avec une aisance extraordinaire, bien mieux que le chamois. Par contre il est moins habile que ce dernier en terrain enneigé.

Le bouquetin a failli disparaître dans les Alpes françaises. On peut l’observer aujourd’hui grâce à des réintroductions depuis l’Italie et une protection efficace. La montagne, c’est fragile ! La montagne, ça se protège !

Bouquetins des Alpes


Le coin des ados


Observation des chamois

Pas besoin de luges pour les chamois ! Les glissades et cabrioles des chevreaux et des éterlous – chamois d’un an – sur un névé est un spectacle étonnant. Vous les observerez aux jumelles. S’il est dérangé, un adulte est capable de remonter des rochers pourris, un couloir rocheux, une pente de glace. Il peut s’élever de 100 mètres dans un quart d’heure. Vous pouvez aussi apercevoir un chamois sur une crête ou en forêt. C’est l’athlète des montagnes avec un cœur plus gros que celui de l’homme et un sang riche en globule rouge. Le chamois est bien adapté aux conditions de la montagne : un pelage d’hiver très épais, des sabots aux ongles durs adhérents aux rochers et à la neige dure, une membrane souple qui relie les sabots et assure une bonne portance sur la neige.

On peut rencontrer le chamois des Préalpes niçoises aux grands massifs des Alpes et des Pyrénées (Il se nomme alors Isard). Les populations sont chassées, mais la création de réserves, le respect des plans de chasse, l’arrêt du braconnage, permettent aux chamois, aujourd’hui, de galoper dans nos montagnes.

Observation des chamois