Accompagner la scolarité des enfants

Gérard Delbès, 73 ans, est bénévole à l’association Entraide Scolaire Amicale depuis près de 12 ans dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il a attendu d’être à la retraite pour renouer avec son envie de transmettre.
Média secondaire

Dans cet entretien, Gérard Delbès raconte son parcours de bénévole. Donnant des cours particuliers pendant son service militaire, il s’épanouit à enseigner. Il a attendu d’être à la retraite pour s’installer à Paris, désireux de rester actif. Aujourd’hui, ce sont des enfants en situation de grande fragilité sociale qu’il accompagne dans leur parcours scolaire.


Crédit musique : Wiegenlied - Volfoniq

Le bénévolat dans l'action sociale :  quelques chiffres pour comprendre

 

20 millions de français sont bénévoles, soit près de la moitié des adultes donnant de leur temps gratuitement pour venir en aide. Cela représente une grande partie de la population, qui agit pourtant souvent dans l’ombre. L’action sociale touche tous les domaines et peut être réalisée à plusieurs échelles. Il peut s’agir de participer à la collecte (alimentaire ou non), faire des maraudes, accueillir des personnes dans des conditions difficiles, offrir sa compétence professionnelle, donner des cours particuliers… L’offre est vaste. Et pourtant, il est difficile de se rendre compte au quotidien de qui sont ces personnes, et de comment elles sont devenues bénévoles.

Parmi ces 20 millions de français, 13 millions font partis d’une association, 2 millions d’une autre organisation (syndicale, politique ou religieuse), et 5 millions font du bénévolat direct de proximité, selon une récente étude de France Bénévolat. Une pluralité de possibilités donc, à l’image de l’urgence sociale. Mais cette générosité s’étend également à l’international !

Ainsi selon le Programme des volontaires des Nations unies, créé en 1970, 970 millions de personnes agissent chaque année à travers le monde. Plus concrètement, cela équivaut à 125 millions de travailleurs à temps plein.

Le Programme de développement durable, signé lors du sommet des Nations unies en 2015 par les dirigeants mondiaux et visant à éradiquer la pauvreté, à lutter contre les inégalités et l’injustice et à s’attaquer aux changements climatiques d’ici 2030, admet d’ailleurs qu’il serait « impossible d’atteindre les objectifs mondiaux sans la participation d’un vaste éventail de personnes à toutes les étapes, à tous les niveaux et de façon permanente ».

L’heure est au soutien de la population Ukrainienne : collectes, dons, aides aux réfugiés pour trouver un logement et réaliser des démarches administratives. De nombreux et nombreuses bénévoles sont sur le pont, parfois en ouvrant leur propre canapé. Les images sont partout et montrent un bel élan de solidarité. L’urgence est là mais le bénévolat, ce sont bien souvent des causes qui ne font pas la une de l’actu et qui sont pourtant essentielles au fonctionnement des sociétés occidentales, dites « riches ».

Pour se rendre compte de ces engagements, comprendre les ressorts qui les animent, les responsabilités endossées et le travail concret de ces bénévoles, la rédaction de Yakamédia est partie à la rencontre de quelques-un·es d’entre eux et elles.