Conseils de nutrition - Semaine d’étude sur l’alimentation

Intervention du Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste
Média secondaire

Le corps humain, une machine merveilleuse.

L’homme et la femme sont de belles mécaniques dont les apports nutritionnels conseillés huilent les rouages. Il est donc important qu’ils·elles puissent manger à hauteur de leurs besoins. Mme Plumey bouscule les idées reçues au cours d’un voyage qui nous éclaire avec humour.
Lorsqu’on parle d’équilibre alimentaire, on est vite noyé·e dans un océan de conseils, truffé d’une foule de faux-amis où il est complexe de s’y retrouver. Et nous avons tous et toutes des représentations qui collent à nos valeurs, à ce qu’on croit bon pour notre bien-être. La chasse aux calories et à l’obésité rythme nos repas. Lorsqu’on parle de nourriture il est inévitable d’aborder la question du bio, des surgelés, des conserves et de comparer leurs bienfaits et leurs défauts. Toute la vie, nous avons besoin d’apports nutritionnels. Certes, il y a des inégalités génétiques mais les besoins restent relativement similaires. Une certitude, le sucre et le gras se font pressants et nous charment de trop et le sel les imite. Mais si la santé prime, il serait dommage de négliger le plaisir.

Les protéines, un collier de perles.

Les acides aminés indispensables, contenus dans les protéines, un seul aliment les possède tous : l’œuf ! Mais n’oubliez pas de vous nourrir d’un peu de tout.

Les légumes secs contiennent des protéines !

Lentilles, haricots blancs, rouges ou encore pois cassés sont les grands oubliés, il faut se souvenir qu’ils sont d’excellents ersätzen des protéines animales. Et le bon pain tradition est indispensable à l’alimentation.

Cinq fruits et légumes par jour, pour de vrai ?

Les fruits et les légumes apportent des fibres dans l’organisme, nécessaire à un bon transit. Sans oublier (ils reprennent du poil de la bête) les oléagineux (et les amandes surtout).

L’excès entartre les artères.

Oméga 3, 6 et 9, d’une manière générale les français en mangent trop. C’est compliqué parce que les matières grasses ce n’est pas mauvais du tout, c’est leur absorption exagérée qui est néfaste.

Ode aux œufs !

S’il est bon de manger des pommes il est aussi bon de consommer des œufs, sous toutes les formes et presque autant qu’on veut. Il n’y a aucune raison de s’en priver.

Profiter de la variété des fromages.

On nourrit trop les enfants de mets médiocres (mis en avant par la publicité), le calcium contenu dans les produits laitiers constitue un apport nécessaire. Et parmi eux le fromage offre une palette très riche.

Les morceaux de sucre savent si bien se dissimuler.

Quelques informations bien utiles (se servir d’un couteau pour le nutella par exemple) sur les sucreries (amis pirates de la santé) pour se régaler sans se faire du mal.

Tout est question de quantité.

Ici aussi quelques idées reçues volent en éclat (la viande rouge n’est pas cancérigène et la charcuterie n’est pas un aliment maigre).

« On n’est que ce qu’on mange » !

Les protéines animales peuvent se consommer dès 6 mois, mais la modération doit être de règle tout au long de la vie pour ne pas mourir de ce qu’on mange.