Yoyo en canne de Provence

Remonte et descend le long de la ficelle. S’accélère sous l’impulsion du poignet. Un yoyo pas comme les autres
Média secondaire
Cemea

Cueillir une belle tige de canne de Provence dans un fossé du midi.
Couper un tronçon sain, sans fente de 50 à 60 cm de long de part et d'autre de deux nœuds. Poncer les extrémités.
Nouer d'un nœud de cabestan bloqué chaque extrémité d'un brin de 2 m de ficelle fine - à rôtir par exemple - à chaque bout du tronçon de canne de Provence.
Fendre le roseau à partir du centre - la lame du couteau traverse de part en part le roseau - puis écarter par de petits mouvements en allant jusqu'à 2 ou 3 cm des ligatures.
Refendre longitudinalement de la même manière pour obtenir quatre éclisses égales. Refendre ensuite chacune de ces éclisses pour en obtenir huit.
Façonner dans une chute huit entretoises de 3 à 4 cm. Entailler chaque extrémité des entretoises d'une encoche en V.
Intercaler au milieu du roseau les entretoises entre les éclisses successives. On a alors un beau fuseau.
Prendre la ficelle en son milieu entre pouce et index, amorcer d'un petit coup de poignet. Cela tourne, les éclisses brillantes jouent dans la lumière.


On dit que le système de construction de ce yoyo s'apparente aux lanternes faites en canne de Provence du Muséon Arlaten ou encore aux quenouilles utilisées en Auvergne

Le livret pédagogique d'accompagnement des fiches

Lorsque l’envie s‘en fait sentir, l’adulte, peut intervenir pour proposer la fabrication de jouets qui tiennent leur promesse de jeu en laissant aux enfants la possibilité de manifester leurs désirs et en les aidant à les satisfaire
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