Stage jeunes reporters culture web tv

Accueillir des jeunes sur cinq jours, les former avec des journalistes professionnels à la prise de vue, de sons, à la technique de l’interview, du montage… tel est le leitmotiv du séjour « web tv », une des bonnes habitudes du festival.
Média secondaire

C’est avant tout un parcours voulu et organisé par le festival d’Avignon (validé par la com’ du festival). Le séjour s’adresse aux avignonnais·e·s et aux résident·e·s des communes proches, ayant pour objectif de faire rentrer le festival dans le quotidien des autochtones (« J’y suis, j’en suis » étant dans la droite lignée de cette démarche.)

L’idée première étant de permettre à une dizaine de jeunes de 12 à 22 ans (en lien avec les collèges, les lycées et la mission locale) de vivre le festival de l’intérieur, en son cœur, en y agissant et en découvrant certains aspects liés à la prise d’images. Les participant·e·s sont, sans aucune exception, amateur·trice·s de théâtre et/ou vidéo.

Par petits groupes, sous la houlette de Véronique (responsable pédagogique) et de Merlin, les participant·e·s vivent toutes les étapes d’un projet de tournage télévisuel. Sérine (journaliste, reportrice d’images, à l’origine du projet, elle a remporté la sorte d’appel d’offres qu’Olivier Py a organisé à son arrivée.) en est la maîtresse d’œuvre en ce qui concerne la thématique audiovisuelle.

Le groupe va voir 4 spectacles et rencontre 4 équipes artistiques.

Ils·elles ont dialogué avec Tiago Rodrigues jeudi soir, c’est le seul entretien qu’il ait accepté. Avec lui c’est une belle et déjà longue histoire (à deux reprises déjà il a accepté une telle rencontre). Comme le souligne la remise d’un petit carnet après son spectacle "La Girafe" à la Chapelle des pénitents blancs.

 

Après avoir découvert ce qu’était un rush, le dérushage, les jeunes vont monter leur propre sujet. Il y a pour les accompagner une monteuse professionnelle qui va à partir de la multitude et la pluralité des rushs monter un sujet de 4 mn (à retrouver sur le site du festival, dans l’onglet « audiovisuel »). Les images sont aussi utilisées par le réseau Canopé, en revanche aucun lien n’est encore noué avec Yakamédia mais tout est archivé.

Une interrogation subsiste quant à la pérennisation de ce projet.

Ce séjour pourra-t-il perdurer, rien n’est moins sûr. En effet si olivier Py part avec son équipe, la flamme risque de s’éteindre, si Virginie D reste, il y a de bonnes chances que ça continue.

La web tv est un réel et un bel endroit de médiation, il est primordial que les Ceméa y soient aux manettes. D’ailleurs un des exercices proposés étaient un reportage sur les Ceméa.

Chaque partie y a au fil des années trouvé sa place. Et le fait que ce dispositif ait rejoint l’espace du lycée St Joseph est une excellente chose (depuis la Toussaint), cela favorise la rencontre.