LA MÉDIATHÈQUE ÉDUC’ACTIVE DES CEMÉA

Premiers moments des séjours

François Simon
Aujourd’hui c’est un entre-deux, un sas un stand by, après des départs et avant les arrivées jusqu’à 17H, heure à laquelle un accueil collectif réunira tout le monde.
Média secondaire

Comme un stage des Ceméa ça tombe bien c’est un stage Ceméa, on dirait un début de formation. Ronde des prénoms, provenance, préférence liquide matutinale. Ça discute, ça brouhahate, les gens échangent, se mélangent, la bonne humeur est de rigueur, c’est parti pour 5 jours...ou 9. Top départ

Des rapprochements s’opèrent au fil des items (le signe astrologique est l’ultime), et il y a des prémices de jeu d’expression : comment faire un sagittaire ou un capricorne ?

Le collectif se sépare en trois :

  • Vivre des vacances au festival (9 jours)
  • Dispositif Tamo, JMNA (Nantes)
  • Festivaliers

Mais il y a également trois autres groupes :

  • La web tv
  • Le séjour web radio
  • J’y suis, j’en suis

Dans chaque groupe, on présente les Ceméa, le process de l’accompagnement du spectateur, de la spectatrice, l’importance de pratiquer en commun et de choisir son parcours de spectateur·trice, de festivalier·ère à son gré, à partir des multiples sollicitations, qui ne seront que des propositions, retenues ou pas.

Le libre arbitre, le libre choix de chacun·e seront respectés.

Suit une présentation des lieux, de l’espace du lycée St Joseph et de ses trois scènes (cour carrée, espace de la vierge, gymnase St Jo).

Durant le festival c’est plus un lycée, c’est notre maison. Depuis que ce lieu est devenu à petite jauge, le projet a changé. C’est une vie collective pendant 5 ou 9 jours. Le choix a été fait par l’équipe de laisser le libre accès au self (pas besoin de tickets). Les commodités sont repérées, le coin fumeur·euse·s localisé, les horaires du bar globalement retenus.

D’emblée le sens prend le pas sur le futile, il est question de la posture du·de la spectateur·trice, le ton est donné. On parle d’ateliers de préparation aux spectacles, de retours sensibles, de personnes qui vont voir les spectacles avant afin de pouvoir en parler. On peut enfin partir ensemble pour aller au spectacle. Il est question de la première fois dans la cour d’honneur, un choc, une émotion, un événement…

Dans la démarche du choix des deux (ou quatre) spectacles inclus dans les séjours, il y a un peu de « vente à la criée », mais bon gré mal gré les premiers vœux sont tous respectés. Et l’humour est distillé fort à propos par des brouilleurs de...sérieux. Ça a quelque chose de la foire aux idées pour le projet collectif en BAFA 1. Une précision est apportée pour les personnes qui viennent pour la première fois au festival quant  la distinction entre le « in » et le « off » (et non pas le if et le on).

Il reste à se doter d’un point de ralliement (sans cri) pour le lendemain.

Des festivalier·valières non attendue·e·s sont là, mais l’équipe est réactive et prête à toute éventualité (lorsqu’il y a de la place).