Vivre la rue et en sortir au Brésil

Cette intervention a été faite au colloque international « La rue : y tomber, y vivre, s’en sortir et ne pas y retomber », organisé à Paris en 2011 par l’association Un Ballon pour l’Insertion dans le cadre de la Homeless World Cup de football.
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Vivre la rue et en sortir au Brésil

C ette intervention a été faite au colloque international « La rue : y tomber, y vivre, s’en sortir et ne pas y retomber », organisé à Paris en 2011 par l’association Un Ballon pour l’Insertion dans le cadre de la Homeless World Cup de football . vst donne un relais à plusieurs des interventions faites à ce colloque, après « Éradiquer le sans-abrisme aux États-Unis », publié dans le n? 120 de décembre 2013. Mon but est de réfléchir à partir de la réalité des sans domicile fixe au Brésil, laquelle a bien des caractéristiques semblables à celle vécue dans la rue dans d’autres pays, mais a aussi beaucoup de différences, surtout si l’on considère les pays européens. Il faut souligner deux aspects : au Brésil, les pauvres forment un très grand groupe social dans une société où les inégalités sociales sont énormes, et, historiquement, cette société s’est constituée en considérant les pauvres comme des objets de charité, de faveur, et non en tant que sujets de droit. Le système brésilien de protection sociale est précaire ; il n’assure pas de services permettant d’avoir les conditions fondamentales et universelles de citoyenneté, ni à la population pauvre en général ni aux personnes sans domicile fixe en particulier. L’assistance sociale aux personnes sans domicile fixe est partagée entre les institutions philanthropiques, les institutions d’aide sociale et les institutions religieuses.

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