Trouve ton rythme. Comprendre et respecter les rythmes biologiques
Comprendre et s'approprier la chronobiologie
Dans une société où tout va de plus en plus vite, où l’énergie permet d’être actif 24h/24h, la nature ne peut plus à elle seule nous imposer un rythme. Nous devons maintenant comprendre notre rythme biologique pour trouver les moyens de mieux le respecter. Sujet souvent au coeur de l’actualité mais néanmoins encore méconnu, ce projet a pour vocation de mettre à la portée de tous l’état actuel de la recherche dans ce domaine.
Les rythmes biologiques sont connus depuis très longtemps. Dès l’antiquité, des écrits rapportent que des hommes se sont interrogés sur les rythmes observés chez les dauphins. Il existe énormément d’écrits et de poèmes sur le sommeil et les bienfaits du sommeil. Il est donc déjà noté depuis longtemps une sensibilité à la connaissance de ces rythmes mais à des époques où il était impossible de les étudier scientifiquement.
On dit d’un événement qu’il est rythmé s’il se reproduit à l’identique en fonction d’une certaine périodicité. La périodicité d’un rythme biologique est la durée qui sépare l’apparition d’un événement avec sa réapparition à l’identique à un temps T +1.
Notre organisme est bardé d’horloges biologiques : des horloges périphériques situées dans différents organes comme le cœur, le foie, les muscle, les tissus… et une horloge centrale située dans le cerveau, plus particulièrement dans une structure appelée l’hypothalamus et dans un noyau appelé le noyau suprachiasmatique.
Qu’est-ce que signifie régulariser notre rythme veille-sommeil ? En prenant l’exemple de quatre horloges qui fonctionnent de manière circadienne, c'est-à-dire d’une rythmicité d’environ 24 heures, nous allons expliquer comment ce respect peut se faire à travers leur synchronisation.
La période des horloges qui composent les rythmes infradien est de plus de 28h. Chez l’être humain, il existe deux rythmes infradiens importants : Le cycle de menstruation et l’hivernation.
Les rythmes ultradiens représentent la troisième catégorie de rythme chez l’humain. Ce sont les rythmes dont les horloges ont une période de moins de 20h. Il existe plusieurs sortes de rythmes ultradiens parmi lesquels certains ont des périodes très courtes comme le rythme respiratoire et le rythme cardiaque. Ces derniers se mettent en route très tôt chez le fœtus.
Le sommeil est important en termes de mémorisation, d’attention et de concentration chez l’enfant. Le sommeil est multi rythmes, en effet, le sommeil est constitué d’une succession de cycles qui ont tous la même durée d’environ quatre-vingt-dix minutes à quelques minutes près. Jusqu’à deux ans et demi, trois ans, les cycles de sommeil des enfants ne sont que de soixante à soixante-dix minutes, leur durée augmentera au fur et à mesure que l’enfant devient adulte.
Quel dormeur êtes-vous ? Nos rythmes biologiques sont génétiquement programmés. Ceci génère des différences inter individuelles qui sont liées au fait que chacun d’entre nous possède une typologie particulière liée notamment au rythme veille-sommeil. Il existe deux grandes typologies qui n’apparaissent pas aux mêmes âges dans notre développement ? Première typologie : le besoin de sommeil, deuxième typologie : l’heure d’endormissement.
Il n’est pas rare d’entendre les pédiatres conseiller de bien déjeuner le matin afin que l’enfant ait assez d’énergie pour suivre la matinée et éviter le « coup de pompe » du matin. Il en va de même pour les différents repas de la journée dont la composition doit varier pour éviter notamment les problèmes de sommeil.
Les cauchemars, problèmes d’endormissement, réveils nocturnes ou encore le somnambulisme sont des objets de consultations que l’on retrouve chez les pédiatres. Quand nous dormons, nous avons l’impression que rien ne se passe dans la nuit alors qu’il se passe beaucoup de choses. Parmi ces choses se trouvent parfois ce qu’on appelle des parasomnies qui apparaissent au cours du sommeil et dont nous n’avons pas forcément conscience.