Pantin articulé

Poupée, lutin ou soldat dormant au mur. Qui se réveille et danse. Si l’on veut, quand on veut
Média secondaire
Cemea

Tracer sur du carton mince - de relieur par exemple - les éléments du pantin - un triangle isocèle de 45 cm de hauteur et de 45 cm de base environ pour le corps, un cercle proche de 16 cm de diamètre pour la tête, deux rectangles aux dimensions voisines de 23 cm sur 7 cm pour les jambes, deux autres légèrement plus petits pour les bras. Caractériser les mains et les pieds.
Découper les différentes pièces.
Coller la tête, percer à l'emporte pièce le corps et les membres et assembler les différentes pièces avec des attaches parisiennes comme le montre la figure.
Retourner le pantin. Relier les bras et les jambes entre eux par un cordonnet de coton. Faire des essais de tension : l'amplitude des mouvements des bras et des jambes du pantin en dépend. Ajouter au bout du cordonnet de traction une perle de bois ou terminer par un gros nœud.

Il reste à lui donner de la couleur, du charme, un style : Arlequin de comédie, soldat d'empire, fille sport ou à chichis. Pour cela, découper ou déchirer des bandes, des cercles, des triangles dans des papiers de couleur. Les poser, les pousser, les changer jusqu'à satisfaction complète, enfin les coller. Accrocher le pantin au mur. Placé dans un lieu de passage, le voilà qui se met en joie
lorsqu'on tire amicalement la ficelle.


On dit qu'au XIXe siècle, ces pantins étaient des jouets populaires. On les construisait en bois ou en carton et les décorait à l'aide de feuilles lithographiées. En France, l'imagerie d'Epinal en a diffusé des modèles somptueusement décorés, à découper et à monter

Le livret pédagogique d'accompagnement des fiches

Lorsque l’envie s‘en fait sentir, l’adulte peut intervenir pour proposer la fabrication de jouets qui tiennent leur promesse de jeu en laissant aux enfants la possibilité de manifester leurs désirs et en les aidant à les satisfaire
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