Lance-pierre

Charger, viser, lâcher, atteindre le but. Rectifier le tir. Sensation de participer à un jeu dangereux
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Média secondaire
Cemea

A l'orée du bois, dans la haie proche cueillir une fourche de cornouiller, de charme, de prunelier, tous bois mécaniquement résistants. En choisir une dont les deux rameaux sont d'égale section. Effeuiller et réduire les nœuds. Couper les deux branches à égale longueur. Chanfreiner chaque coupe. Aux deux extrémités de la fourche faire un gorge peu profonde pour recevoir le caoutchouc.

Découper une forme dans une chute de cuir - une languette de vieille chaussure par exemple - ou de simili-cuir. Tailler deux fentes. Couper deux longueurs de 30 à 40 cm de caoutchouc carré de 5 mm de section environ.

Sinon, utiliser de forts bracelets de latex. Pour fixer le caoutchouc sur la fourche, demander l'aide d'un camarade pour maintenir une boucle autour du bois. Faire une sorte de surliure avec un élastique récupéré sur une cagette, prenant à la fois la fourche et le caoutchouc.

Choisir ses projectiles. Les baies sauvages sont souvent les moins dangereuses. Viser et atteindre une boîte de conserve statique, un engin qui vogue sur l'eau, un objet pendu ou volant, à l'exclusion de ses petits camarades.


On dit qu’avec la banalisation des chambres à air, vélo, mobylette, voire auto, le lance-pierre était « l'arme symbolique » des enfants « sauvages ». Ceux de « La guerre des boutons » s'en servaient déjà. On dit aussi que les pêcheurs les utilisent pour lancer leurs appâts.

Le livret pédagogique d'accompagnement des fiches

Lorsque l’envie s‘en fait sentir, l’adulte, peut intervenir pour proposer la fabrication de jouets qui tiennent leur promesse de jeu en laissant aux enfants la possibilité de manifester leurs désirs et en les aidant à les satisfaire.
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