Fusée sur fil

Un engin qui s’élève. Qui revient à sa base. Un raid à faire rêver
Média secondaire
Cemea

Pour une flottille, rassembler des tubes de carton que l'on trouve à la fin des papiers hygiéniques ou du papier essuie-main.

En choisir un en pensant déjà à l'allure de l'engin, court ou long. Découper dans du carton léger, deux ailes courtes. Les coller de chaque côté du tube-carlingue.

Découper et coller une dérive. Munir l'avant de la fusée d'un bracelet de caoutchouc passé dans un trou que l'on renforce. On peut décorer l'engin au feutre ou à J'aide de films adhésifs : cocardes, hublots, lettres, chiffres, etc. en s'inspirant de documents.

Pour la rampe de lancement, prendre une planchette de 6 x 40 cm environ.

Planter verticalement une pointe tête d'homme de 50 mm à un bout (a) puis la même légèrement penchée vers l'arrière à 10 cm de l'autre bout (b). Une ficelle fine est attachée en « b » et à un point haut situé à quelques mètres.

L'engin est enfilé sur cette ficelle, la boucle de son élastique coiffe la pointe « a ». De la main on tire l'engin vers « b ». On a soin de maintenir la planchette qui tend la ficelle, au pied par exemple.

Lâcher l'engin. Il s'élance. À bout de course il redescend vers la rampe. Évidemment, l'intérêt réside aussi dans les nombreux réglages ; longueur de la ficelle, tension, lâcher, etc.


On dit que ces engins n'ont pas de rapports avec les fusées véritables et en particulier leur marche. Mais l’envie de jouer à Appolo ou à Soyouz est tellement forte.

Le livret pédagogique d'accompagnement des fiches

Lorsque l’envie s‘en fait sentir, l’adulte, peut intervenir pour proposer la fabrication de jouets qui tiennent leur promesse de jeu en laissant aux enfants la possibilité de manifester leurs désirs et en les aidant à les satisfaire.
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