Moi et ma voix : Jouer de sa voix
Ambiance sonore
Deux groupes sont constitués et doivent restituer une atmosphère sonore : « une promenade au bord de l’océan », « la traversée d’un marché ». On s’écoute les yeux fermés , on s’y croirait… Après remarques diverses, les groupes changent d’ambiance. On aurait pu faire « le réveil de la ferme », « aventures dans la jungle »….
Bouquet de sons
- Sur un [a], produire un son,
- l’animateur·ice fait varier l’intensité sur une durée donnée.
- Même chose, mais à un signal, « un événement », les sons partent un peu partout comme les fusées lors d’un feu d’artifice.
- Autre possibilité, après le départ, par une écoute attentive de ce que les autres joueurs et joueuses donnent à entendre, les participant·es peuvent modifier la hauteur, l’intensité, le timbre du son qu’ils donnent elles-mêmes, eux-mêmes.
Bruits buccaux
Les joueurs, joueuses étant en cercle, une personne A se tourne vers son voisin ou sa voisine de gauche B par exemple, et lui adresse un bruit ou un son fait avec la bouche. Le voisin ou la voisine se tourne vers son, sa propre voisin·e de gauche et lui passe le même bruit et ainsi de suite jusqu’à ce que ce premier bruit ait fait tout le tour, puis c’est le joueur ou la joueuse B qui offre un bruit à sa, son voisin·e C…
Échauffement de la machine à souffle
- Le cou : Regarder alternativement au sol et au plafond en baissant et en relevant la tête. Ensuite, regarder à gauche puis à droite alternativement en tournant la tête de chaque côté. Effectuer des rotations afin que le regard se porte en continu du sol, vers la gauche, vers le haut, vers la droite… Changer de sens.
- La bouche : Ouvrir grand la bouche comme pour bâiller, décontracter les joues et les lèvres en soufflant comme un cheval, secouer la tête pour faire ballotter les joues, tirer la langue et faire des « la la la la ».
- Les épaules : Hausser une épaule et la baisser, l’autre, les deux, amener les épaules vers l’avant (on enfonce la cage thoracique et on bombe le dos), les amener vers l’arrière (c’est l’inverse !)
- Le tronc : Les pieds écartés naturellement, les jambes légèrement fléchies, les bras ballants, laisser tomber la tête sur la poitrine, et lentement, vertèbre après vertèbre, enrouler la colonne vertébrale sans forcer . Pour faire le chemin inverse, dérouler en commençant par le bas du dos. Le bas du corps bien fixé, jambes légèrement écartées, effectuer des rotations du tronc sans forcer, bras ballants. Dans la même position, effectuer des flexions sur le côté : bras gauche levé verticalement, main droite sur la cuisse droite, se pencher sur la droite pour ouvrir les côtes gauches, la main droite descend sur la cuisse. Changer de côté.
Mobylettes en goguette
Chacun·e imagine se saisir de son engin, et se déplace avec force « aam’, aam’ ». Au coup de sifflet, c’est le feu rouge, on fait marcher la poignée des gaz, re-sifflet, c’est le feu vert, et on repart… Après une bonne balade, on rentre à la maison et on gare son véhicule.
Son pur, son trafiqué
- Sur la voyelle [a], produire un son, changer d’intensité (fort, faible).
- Les joueur·euses étant par deux, l’un·e produit un son tandis que l’autre agit sur le haut du corps en secouant, tapotant sa ou son partenaire (tête, gorge, bras, dos, épaules…).
Sentir, souffler
- « Sentir une fleur », brièvement, longuement.
- « Souffler sur une bougie » (c’est mon anniversaire !), fort, doucement, comme pour faire trembler la flamme de la bougie, d’un seul coup, longtemps. - Pour voir la durée du souffle, expirer en faisant [s].