Aider les parents, une urgence à Mayotte : des assises pour passer à l'action

La société mahoraise subit de profonds changements, les actes de violence se multiplient et des enfants en sont à la fois auteurs et victimes. Des partenaires éducatifs se sont réunis pour ne pas en rester au diagnostic facile et sans lendemain des parents démissionnaires.
Média secondaire

Tous et toutes unies pour l'éducation, c'est le message transmis par les partenaires qui se sont réunis pour organiser les assises de la parentalité en Mai 2022 à Mayotte.

Les CEMÉA, mouvement d'éducation, la FCPE, fédération de parents d'élèves, l'UDAF, regroupement d'associations oeuvrant au soutien des familles font cause commune avec les centres communaux d'action sociale, la sécurité sociale et les pouvoirs publics pour épauler les foyers mais aussi les communautés locales dans leur ensemble et construire un futur désirable aux générations qui arrivent.

Au sein de tables rondes, conférences, ateliers, les participant·es ont posé leur regard sur la question de la parentalité, en mettant en lumière la conception éducative de la culture mahoraise mais aussi les évolutions qu'elle subit et les enjeux d'éducation sur lesquels les organisateurs de cet évènement veulent agir.

Dans tous les cas, nous rejetons l’idée de l’inertie, du destin exprimé par beaucoup de personnes, ‘‘qu’on ne peut rien face à cette montée de la violence juvénile incontrôlable à Mayotte’’ écrit Archimède Said Ravoay, militant des CEMÉA de Mayotte dans la présentation du dossier qu'il a coordonné. On trouvera dans ces Actes des Assises de la Parentalité du 23 au 25 mai 2022 les éléments de compréhension de la situation mais surtout, et c'est une volonté forte de celles et ceux qui se sont fédéré·es, des pistes d'action pour agir et ne plus subir.