LA MÉDIATHÈQUE ÉDUC’ACTIVE DES CEMÉA

Animer du côté d'à côté

Fédérale en Allemagne, relevant de la communauté française (Wallonie) en Belgique, l’organisation de la formation en Suisse, dépend de la responsabilité des cantons. Panorama des diverses situations à travers trois points de vue
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Média secondaire

Belgique, on anime aussi !

Les centres de vacances offrent aux enfants de vrais temps de vacances. Ils contribuent à l’encadrement, l’éducation et l’épanouissement des enfants. Le temps des vacances est un temps de rupture face au rythme scolaire où la place est faite au plaisir d’activités d’amusement et de détente. Les centres de vacances ont pour objectifs de favoriser le développement physique de l’enfant, sa créativité, son accès et son initiation à la culture, l’intégration sociale de l’enfant, dans le respect des différences, dans un esprit de coopération et dans une approche multiculturelle ; l’apprentissage de la citoyenneté et la participation.

Trois types de centres de vacances

Les plaines de vacances (l’équivalent des accueils de loisirs en France) proposées par des communes, mais également par des organisations de jeunesse et d’autres associations. Ces initiatives sont souvent organisées dans l’environnement géographique et social habituel des enfants, qui rentrent tous les soirs chez eux. Les séjours de vacances, généralement organisés dans un cadre dépaysant, à la mer ou à la campagne, sont résidentiels, à l’initiative des mutualités, d’associations ou d’organisations de jeunesse. Les camps de vacances sont pour leur part, organisés par les mouvements de jeunesse. Au sein des centres de vacances, les activités constituent des moyens pour atteindre les objectifs fixés. Elles ne peuvent être considérées comme des fins en soi dans le but d’une recherche d’acquisition de savoirs ou de performances. Les normes d’encadrement sont à la fois quantitatives, car proportionnelles au nombre d’enfants accueillis et qualitatives, car répondant à des conditions particulières de formation pour l’équipe d’encadrement.

L’encadrement

Chaque centre de vacances est coordonné par un responsable pédagogique et encadré par des animateurs qualifiés âgés d'au moins seize ans accomplis :
- Un animateur par groupe de huit enfants, si un ou plusieurs des enfants sont âgés de moins de 6 ans ;
- un animateur par groupe de douze enfants de 6 ans et plus ;
 un animateur sur trois doit être breveté ou être assimilé, à savoir posséder un diplôme pédagogique et justifier d'une expérience pratique d'animation.
Le renforcement de la professionnalisation de l'accueil de l'enfance ces dernières années a eu pour effet d'augmenter l'offre, souvent au sein de structures fonctionnant tout au long de l'année avec du personnel salarié. L'encadrement volontaire s'est quant à lui sensiblement réduit en dehors des centres organisés par les organisations de jeunesse.

Le BACV

Le brevet d'animateur de centre de vacances (BACV) s'obtient à l'issue d'une formation dispensée par un organisme agréé par la Communauté française de Belgique (Wallonie). Les modalités de formation définies par la Communauté française fixent le cadre minimum, commun à tous les organisateurs de formation, en termes de contenu, de normes d'encadrement, de durée et d'organisation pratique. Si le contenu est identique, chaque organisme développe ses spécificités : une approche pédagogique, un mode d’organisation ou des terrains d'action spécifiques. Les stagiaires doivent avoir seize ans au premier jour du début de la formation, laquelle peut s’étaler sur trente-six mois maximum. La partie théorique de cent cinquante heures minimum peut être répartie de deux à six périodes et doit se dérouler en résidentiel (internat). Durant cette formation, sont abordés entre autres : Analyse critique de projets pédagogiques ;  éducation à la liberté, autonomie et responsabilité ;  droits de l’enfant ; connaissance de soi ; connaissance des publics ; vie collective, gestion de groupe ; jeu, expression et créativité, éveil culturel ; sécurité, hygiène, premiers soins ; bien-être des enfants, des jeunes ; rôles, fonctions, responsabilités de l’animateur ; travail d’équipe. La formation pratique est une action de terrain dans un centre de vacances agréé, en situation de responsabilité effective. Elle se déroule en une période de cent cinquante heures ou en deux périodes de soixante-quinze heures chacune. Renseignements auprès des Ceméa à Bruxelles http://www.cemea.be

En Suisse, le canton décide

Les colonies de vacances ont maintenant largement plus de cent ans en Suisse et les Ceméa ont été créés à Genève en 1954 par des enseignants progressistes et des scouts pour proposer des formations aux accompagnateurs de ces colonies de vacances et aux enseignants. De nos jours, les colonies composées de grands effectifs (plus d’une cinquantaine de participants) ont pratiquement disparu. Les rares qui perpétuent cette tradition de colonies de paroisse ou de quartier ont eu le souci de la formation de leurs équipes pour une meilleure prise en charge des participants et des activités proposées. Aux colonies, s’ajoute depuis les années Soixante ce que l’on appelle les camps dont les effectifs (quinze à vingt-cinq participants) sont habituellement plus restreints que ceux des colonies, dont les professionnels engagés à l’année assurent l’organisation et la gestion. Ces équipes de « permanents d’organismes » engagent des responsables et moniteurs. Il n’existe pas de statistiques complètes et fiables sur le nombre d’enfants qui profitent de ces camps au niveau de la Suisse. Toutefois, nous savons que sur un été, pour la seule Suisse romande, cela représente un nombre à cinq chiffres… Considérant ce chiffre, on peut donc dire que le camp de vacances répond à un besoin quantitatif en Suisse romande. Quant aux aspects qualitatifs, trois besoins principaux sont toujours mis en exergue : éducatifs, sociaux et préventifs.

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Mis à part les permanents d’organismes, les encadrants, responsables et moniteurs, s’engagent bénévolement. Dans certains organismes, ils reçoivent une indemnité mais elle correspond à un tarif horaire quatre fois inférieur à celui d’une femme de ménage suisse. Pourtant, on leur demande des capacités et des compétences importantes et variées – voir sur notre site, le «référentiel de la fonction moniteur». La Suisse vivant aussi la «crise du bénévolat», ce secteur subit de plein fouet la raréfaction du nombre d’individus s’engageant au service de la collectivité. Pris dans ce piège, les organismes font de leur mieux pour proposer des conditions de reconnaissance sociale acceptables et continuer à recruter – valorisation d’une expérience de camp pour entrer dans une filière d’études sociales, dispositifs de formations gratuits ou fortement subventionnés. L’accueil à la journée des enfants est assuré en Romandie par des fondations paraétatiques qui proposent des activités via des structures permanentes telles que les centres de loisirs, les terrains d’aventures ou les maisons de quartier. Les Ceméa très sporadiquement sollicités dans la constitution des équipes proposent des formations à la carte. Il n’existe pas de volontariat pour ce type d’accueil. Par conséquent, on ne fait pas carrière dans les métiers de moniteurs et responsables de camps en Suisse. La voie consacrée pour obtenir un diplôme d’animateur socioculturel lequel passe par une haute école spécialisée en travail social soient quatre ans d’études. Les Ceméa sont absents de cette filière.

S'imposer des standards de qualité

La grande spécificité suisse, c’est que d’une manière générale, l’encadrement des activités de jeunesse n’est pas sujet à des dispositions légales spécifiques au niveau fédéral. Chaque canton met en place (ou non) un dispositif de formation pour les encadrants – situation totalement en décalage avec nos voisins français qui édictent des règles jusque dans l’épluchage d’une salade ! Autrement dit, seules quelques structures exigent d’être passé par la case « stage Ceméa de huit jours résidentiel de formation pour moniteurs de camp » pour être engagé dans la structure. La formation est un acte quasi volontaire de la part du postulant. Il serait difficile ici de dresser une liste exhaustive de ce qui est proposé dans chacun des vingt-six cantons. Toutefois, nous retiendrons que le pionnier en la matière est le canton de Genève. Celui-ci a mis en place depuis 1999, une « Charte » qui édicte des principes visant à assurer des prestations de qualité (www.chartedequalite.ch) dans les organismes de vacances de son canton. Le dispositif de formation rattaché à ce groupement est piloté par les Ceméa. Il existe aujourd’hui quatre principaux types de formations : Les stages résidentiels de huit jours, les formations spécifiques (de quelques heures à une journée), les formations de la « Charte » et les formations internes aux organismes. Mis à part cette dernière, les Ceméa sont engagés dans ces actions de formation et sont fortement reconnus et consultés dans ce domaine.

Le travail de jeunesse en Allemagne

L’engagement volontaire et non salarié des personnes dans une perspective citoyenne et altruiste est un pilier important de la société allemande. Hommes et femmes, jeunes et vieux, manifestent cet engagement par l’encadrement de différentes offres et propositions éducatives, culturelles faites à leurs concitoyens. Les jeunes se préparent à travers leur engagement bénévole aux défis de l’école, au passage à la vie professionnelle et développent des compétences clefs pour une vie épanouie. En Allemagne, environ 23 millions de personnes de plus de quatorze ans s’engagent bénévolement soit auprès d‘associations, fédérations, églises soit en réponse à des initiatives plus locales. Cet engagement d’un Allemand sur trois permet à de nombreux domaines de la vie publique et sociale d’exister.
Le domaine d’activité le plus investi est celui du « travail de jeunesse », qu’il faut comprendre comme un engagement au service de la jeunesse et par la jeunesse. Les formes que peut prendre cet engagement des jeunes sont très diverses et étroitement liées à la nature de l’organisateur, publique ou privée – freie Träger : associations « libres ». Pour se repérer dans cette diversité associative et publique, on peut distinguer quelques grandes catégories selon la répartition des publics auxquels s’adresse cette offre.

Première condition : être militant associatif

Les offres pour les militants des associations comportent des propositions liées à la vie associative. Pour pouvoir y participer, il faut en être membre. Des offres « ouvertes » dans le travail de jeunesse sont proposées par des structures comme des points d’information jeunesse, des clubs, des maisons et des centres de jeunes. Des offres dans le cadre du travail social communautaire visant la dynamique globale du quartier, il s’agit de propositions d’activités qui s’adressent aux enfants et aux familles d’un quartier afin d’améliorer leur conditions de vie en lien direct avec l’environnement social. C’est la première catégorie et notamment les associations sportives qui, globalement, touchent le plus grand nombre d’enfants et de jeunes, même s’ils exigent d’eux un positionnement clair, une adhésion et un engagement sur une longue durée.

Le cadre réglementaire

Le travail de jeunesse est structuré par le code social allemand (§11 SGB VIII) qui précise un certain nombre de caractéristiques et les champs d’intervention :
1. Action éducative auprès de la jeunesse sur le temps extrascolaire et dans différents domaines : l’éducation générale, civique, sociale, de santé, culturelle, scientifique et technique. Ce qui confère une reconnaissance claire à la mission éducative des structures du travail de jeunesse, à côté de celle portée par l’école. 
Cette mission éducative s’appuie sur le quotidien, l’environnement, les intérêts des enfants et des jeunes et se caractérise à travers une implication et une participation bénévole des enfants et des jeunes.
2. Travail de jeunesse dans le domaine du sport, du jeu, de la convivialité. Les associations et fédérations sportives proposent des offres pour les enfants et jeunes et ont plus de membres organisés et associés. 
3. Travail de jeunesse relatif au monde du travail, de l’école et des familles. Ce secteur ne doit pas être confondu avec le domaine du travail de jeunesse social. Il s’agit ici des démarches de projets dans le travail de jeunesse.

 

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4. Travail de jeunesse international. L’évolution dans la construction européenne et la prévention des évolutions conflictuelles dans le monde nécessitent la rencontre de jeunes gens de différentes cultures et de différentes nationalités.
5. Les vacances des enfants et des jeunes. Il s’agit d’une contribution du travail de jeunesse au-delà des propositions de tourisme (de consommation) au repos et au bien-être des enfants et des jeunes lors de leur temps libres. C’est une offre qui s’adresse très souvent aussi à des enfants et jeunes qui n’ont pas les moyens de partir.
6. Accompagnement et conseil des jeunes. Ce service spécifique accompagne les jeunes dans leur construction personnelle et sur des questions d’orientation professionnelle. L’accompagnement se fonde sur la confidentialité et se situe en dehors de la démarche administrative faite par les services de jeunesse publics. Il s’agit bien du conseil et de l’information générale proposée aux jeunes par des structures spécifiques et non pas de conseil en matière de toxicomanie, de désendettement ou de planning familial.

La juleica

Juleica est l’abréviation de Jugendleitercard littéralement en français « la carte de guide de jeunesse », une cousine du Bafa français. La formation conduisant à la délivrance de cette carte permet aux jeunes de prendre des responsabilités à travers leur implication active dans la vie associative. Sur le terrain, on exige beaucoup de ces jeunes engagés : gérer et accompagner des projets, travailler sur des campagnes de sensibilisation, connaissance de la politique notamment connaissance et maîtrise des démarches et concepts qui structurent l’engagement citoyen et la société civile – l’acquisition de ces savoirs et savoir-faire font partie de la formation Juleica. Les savoirs et savoir-faire acquis par les jeunes dans ces formations leur permettent de faire des propositions concrètes aux enfants et aux jeunes et les faire participer activement… Ils apprennent à utiliser activement leurs temps libres, occasion de se découvrir et de trouver leur place dans la société.

Une caution à l'action des jeunes

La Juleica est une légitimation au niveau fédéral auprès des parents de jeunes mineurs participant à une offre d’activités de loisirs ; elle est aussi un gage de qualité tant pour les pouvoirs publics que pour les structures associatives non gouvernementales qui donnent des conseils et des aides auprès des enfants, des jeunes et des familles. La Juleica donne aussi des droits et des avantages aux jeunes – des conditions plus avantageuses pour l’accès aux bibliothèques, à des ateliers artistiques et manuels, assurances. Elle atteste d’une formation suivie qui dure au moins quarante heures. Pour suivre la formation Juleica, les participantes comme les participants doivent être déjà engagés activement et bénévolement dans une association ou une structure publique du travail de jeunesse et avoir au moins seize ans. L’accompagnement, le conseil et le soutien des personnes engagées bénévolement sont réglés par la loi à l’aide à l’enfance et la jeunesse (KJHG, § 73), partie du code social allemand. Les contenus de formation sont réglés au niveau fédéral. Mais au-delà de ce cadre fédéral commun, on observe des différences dans les réglementations au niveau des Länder et des associations qui proposent cette formation. La mise en place des formations et la délivrance de la carte est une compétence des Länder et des communes. En règle générale la formation consiste en une formation de base pour animateur de jeunesse de quarante heures à laquelle s’ajoute une formation aux premiers secours de seize heures. Ces formations mises en place par les communes, églises et associations de jeunesse, sont une qualification pour les personnes et animateurs de jeunesse engagés bénévolement.

Les contenus de formation

Afin de conserver sa validité, la Juleica doit être « mise à jour » tous les trois ans, au cours d’une formation de huit heures. Voici l'exemple de la Juleica du Brandenbourg : 
- Tâches et fonctions : aptitude à guider un groupe.
- Questions législatives et de responsabilité, organisation du travail de jeunesse en Allemagne, connaissance de la protection de la jeunesse et de l’enfance.
- Démarches et méthodes pédagogiques liées au travail avec les jeunes et les enfants ; par exemple, jeux et médias.
- Pratique de jeux.
- Travail spécifique autour des valeurs et démarches pédagogiques de l’association de jeunesse qui met en place la formation.

Passer le Bafa et la Juleica

Pour ceux qui veulent aller au-delà d’une formation à l’animation volontaire « nationale », pourquoi ne pas s’engager dans une démarche de formation franco-allemande à l’animation volontaire : le Bafa-Juleica ? Les Ceméa avec trois partenaires allemands et le soutien de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) organisent depuis l’année 2000 cette formation qui prépare aux fonctions d’animateur avec une double qualification : le brevet français, le Bafa, et le brevet allemand, la Juleica. Le défi pour les formateurs d’une telle formation est de « marier » les contenus et les objectifs de la Juleica et du Bafa pour en faire une formation commune Bafa-Juleica. Mais au-delà des contenus traditionnels des formations d’animateurs, l’originalité de ce stage réside dans sa dimension interculturelle. La rencontre vécue et les méthodes utilisées permettront aux futurs animateurs d’accompagner des enfants et des jeunes en France, en Allemagne ou ailleurs, que ce soit sur un séjour de vacances ou une rencontre internationale de jeunes. C’est l’occasion pour eux de faire vivre à leur tour des méthodes liées à l’apprentissage interculturel et à l’animation linguistique. Les stagiaires sont accompagnés, notamment ceux venant d’Allemagne, dans la recherche d’un stage pratique en France, étape indispensable pour obtenir le Bafa par les autorités françaises.

Actuellement, les Ceméa Pays de la Loire et leur partenaire hambourgeois AGfJ e.V., les Ceméa Picardie et les Ceméa Languedoc-Roussillon avec Blossin e.V. dans la région du Brandenbourg près de Berlin, les Ceméa Centre et Internationaler Bund e.V. à Francfort et Magdebourg, organisent les deux stages « théoriques » ; le stage de base a lieu en France et le stage d’approfondissement en Allemagne. Ces formations nous obligent à travailler davantage avec les organisateurs de rencontres de jeunes et de séjours afin de les sensibiliser à l’intérêt pour leurs équipes d’accueillir un stagiaire en cours de formation Bafa-Juleica ou bi-diplômés. L’expérience des animateurs Bafa-Juleica peut être particulièrement mise à profit quand il s’agit de travailler dans les projets pédagogiques des séjours la question d’apprentissages interculturels et la sensibilisation à d’autres langues. Aujourd’hui, en France, environ 80 000 jeunes par an s’engagent dans une formation Bafa. En Allemagne, on comptait 105 000 Juleica en cours de validité en septembre 2010.

Les jeunes s’engagent bien volontairement dans les deux pays même si les réalités de la reconnaissance et la structuration des formations sont différentes. Les Bafa-Juleica sont des stages pédagogiquement très pertinents à la fois pour les jeunes et pour les équipes mais les différences dans les cadres législatifs, notamment la validation de la formation font que la mise en place reste difficile. L’Ofaj soutient financièrement et institutionnellement les associations pour lever les freins à leur mise en place. Le travail en réseau des Ceméa et de leurs partenaires allemands va dans la même direction. Néanmoins, ces formations restent coûteuses pour les jeunes, notamment par rapport à une réalité de coût complètement différente en Allemagne et en France, nécessitant une volonté forte des jeunes d’aller jusqu’au bout de cette démarche. Depuis le début de la mise en place des formations Bafa-Juleica en 2000, environ une centaine de stagiaires ont suivi et validé leur formation Bafa-Juleica. Aux Ceméa nous restons convaincus qu’il faut travailler les freins mentionnés ci-dessus car les stages Bafa-Juleica restent pour nous un moyen de favoriser la mobilité des jeunes à l’échelle nationale, franco-allemande et européenne. Ces stages permettent de comparer, comprendre et de s’enrichir des pratiques pédagogiques de l’autre.

 


Articles issus des Cahiers de l'Animation Vacances-Loisirs 75, 76, 77 (2011-2012)